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PHOTO

ARTICLE 6

Septembre 2018 - Anaïs D.

Des activités insolites

 

Repartir avec ton propre maillot ou fabriquer un babyfoot… Si si, tu as bien lu. Ce sont réellement des ateliers auxquels tu peux participer durant Sportfoto. Ainsi que des initiations sportives et des performances à tire-larigot !

 

Que tu sois un fan de foot ou un photographe aguerri, dingue de musées ou simple curieux… On t’invite à jeter un coup d’œil au programme de cette manifestation et d’en profiter tant qu’elle est (encore) accessible.

Sport ou photo : pourquoi choisir ?

Sport ou photo : pourquoi choisir ?

Septembre 2018 - Anaïs D.

Quand on te dit sport, tu penses directement à ton record de descente de bière ? La seule activité sportive que tu pratiques a lieu tous les matins du lundi au vendredi – sprint sur 100 mètres depuis Mairie de Croix pour attraper le bus qui va te mener jusqu’au campus ?

 

Quand on te parle photo, tu penses plutôt à ces clichés qui te permettent de te souvenir de tes OB ? Ton rapport à la photo se limite peu ou prou à tes talents Snapachat-esques ?

 

Wait a minute ! Même si, de prime abord, le sport et la photo ne semblent pas faits pour toi – encore moins s’ils sont réunis –, ne fuis pas avant la fin de cette phrase.

 

Sportfoto s’empare de Lille jusqu’au 4 novembre et, nous, on a 5 000 caractères pour te convaincre que tu passeras à côté de quelque chose si tu ne t’y rends pas !

« Foto » ?

 

Là où tu pourrais y voir une faute d’orthographe (filons la métaphore et désignons-la comme une « foto-rthographique), tu verras finalement que la « foto » est un langage universel. Tout comme le sport ! Allier ces deux disciplines a inspiré les commissaires d’exposition Jean-Denis Walter et Hélène Demicheli. Dans des propos rapportés par Fisheye Magazine, ils déclarent que « ce thème est fascinant parce qu’il porte en lui tout ce qui peut donner lieu à une bonne image : la force esthétique, mais aussi la charge émotionnelle ».

Il n’est donc pas étonnant de retrouver, parmi leur sélection, des photos mythiques de certains sports ou de compétitions de grande envergure : certains Jeux Olympiques d’été, la course Paris-Roubaix, des combats de Mohamed Ali… Tous ont été immortalisés et réunis dans plusieurs lieux lillois. Car voilà l’ (autre) originalité de Sportfoto : pourquoi exposer tous ces clichés dans une seule salle, alors qu’ils peuvent donner une âme à bien plus de sites ?

 

Le festival Sportfoto, organisé par Lille 3000, est inspiré d’un concept similaire né à Narbonne. L’édition lilloise consiste donc en une série d’expositions ouvertes au public du 6 septembre au 4 novembre. C’est à cette occasion que Lille devient un terrain de sport géant et célèbre le photojournalisme sportif !

Découvrir Lille autrement

 

Pour faire simple : un lieu égale une discipline sportive. Tu retrouveras principalement des photos de football, de cyclisme et de boxe, mais pas uniquement !

Alors, pour avoir un aperçu de ce qu’est ce festival, nous te conseillons de te rendre au Tri Postal. Si ta carrière au FC EDHEC s’est subitement arrêtée après une malencontreuse chute au Sémiski, tu pourras tout de même vivre ton rêve de gosse et à nouveau fouler une pelouse. Tu as bien lu, le sol du Tri Postal a été recouvert de pelouse pour l’occasion ! Afin de pousser le vice encore plus loin, le personnel est habillé en tenue d’arbitre : short noir et maillot rayé… On s’y croirait presque.

Si cette première étape t’a donné l’eau à la bouche, on nous souffle dans l’oreillette que l’Hospice Comtesse devrait augmenter le niveau d’un cran. Si l’on te dit : uppercut, cross-counter, full-contact, sparring-partner… Sors tes gants et monte sur le ring ! Pas la peine de relire la phrase précédente : oui, un ring de boxe a bel et bien été installé en plein cœur de l’Hospice Comtesse. Et, oui, tu peux y monter pour immortaliser ce moment #cassiuskley #puncheurdu59

 

Pour ne pas te gâcher tout le plaisir du festival, on va s’arrêter là ! Si tu souhaites parcourir l’ensemble des lieux-étapes, prépare-toi à vivre un véritable marathon. Car en plus d’avoir investi la gare Saint-Sauveur, l’Hospice Comtesse, le Tri Postal, la Vieille Bourse et le Palais des Beaux-Arts, d’autres photographies grandeur nature sont disséminées un peu partout dans la ville. Souviens-toi : cela était déjà le cas lors de Ola Cuba, manifestation également organisée par Lille 3000.

Une ode au sport ou à la photo ?

 

Le sport et la photo ont plus d’un dénominateur commun. Chacune de ces disciplines comporte un instant décisif. Chacune est intergénérationnelle. Chacune est en mesure de te faire vibrer et ressentir des émotions qui se passent de mots.

Puisqu’il fallait faire un choix, nous te présentons un photographe ! Et pour cause, tu ne devrais pas être insensible aux clichés de Bob Martin... Son sens de la composition et son style sont quasiment inédits. Il affirme lui-même que ses photos ne sont pas meilleures que celles des autres photographes, mais simplement différentes. Tout est une question d’angle, d’obstination… et de chance, afin d’obtenir un résultat unique.

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Un autre photographe ayant participé au projet, Pauce, te donne un aperçu assez juste de ce qu'est Sportfoto ainsi que le rôle qu'il a joué dans l'élaboration de l'exposition. Cela se passe juste en-dessous : c'est assez court, mais si tu es observateur, tu prêteras peut-être attention à des détails de l'exposition... A commencer par la pelouse éphémère du Tri Postal, once again

Des activités insolites

 

Repartir avec ton propre maillot ou fabriquer un babyfoot… Si si, tu as bien lu. Ce sont réellement des ateliers auxquels tu peux participer durant Sportfoto. Ainsi que des initiations sportives et des performances à tire-larigot !

 

Que tu sois un fan de foot ou un photographe aguerri, dingue de musées ou simple curieux… On t’invite à jeter un coup d’œil au programme de cette manifestation et d’en profiter tant qu’elle est (encore) accessible.

Ren Hang ou la révolution par le nu

Décembre 2019 - Victoire U

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Des clichés provocateurs, des couleurs criardes, le même fond blanc. Comment ne pas être interpellé par les œuvres de Ren Hang ?

 

Ce photographe chinois, dont les œuvres sont souvent comparées à celles de Ryan McGinley, est considéré comme l’un des artistes les plus influents et talentueux de sa génération.

 

Il choisissait ses modèles parmi ses proches : amis, compagnon et personnes rencontrées sur les réseaux sociaux. Pour lui, ses séances photo doivent être agréables et malgré une organisation réfléchie, il refusait l’objetisation des corps.

 

 

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Les couleurs sont criardes : les femmes arborent un rouge à lèvre et un vernis rouges, qui viennent contraster la peau blanche et les cheveux noirs des modèles. Il fait ressortir les traits de séduction : le rouge renvoie à la sexualité, et les cheveux sont le symbole de sensualité. Le tout est photographié avec un flash et une lumière agressive.

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Les regards sont fixes, les visages inexpressifs. Les corps sont entrelacés, certains membres sont dédoublés. Il s’agirait d’une représentation du corps social, tous confrontés à la même réalité, mais aussi à une post-révolution de l’ère de l’enfant unique, qui a marqué la Chine ; symbolisé par la multiplicité des corps rattachés les uns aux autres. Il  refusait néanmoins qu’on associe son art à une quelconque politique. Il ne voulait pas non plus expliquer ses œuvres.

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Peu conventionnel, voire révolutionnaire, Ren Hang nous dérange, attire notre regard, cherche à nous provoquer.

Il a même été censuré, suspecté de réaliser des photos à caractère pornographique.

Ce à quoi il répondait : « Plus on me censure, plus j’ai envie de rester ».

 

Atteint d’une dépression, il trouvait refuge dans la réalisation de ses œuvres. Et lorsqu’on lui demandait pourquoi il faisait souvent poser ses modèles sur le toit des immeubles, il répondait  «Quand j'ai fini la prise, je peux sauter».

Ce qu’il finit par faire le 24 février 2017 à l’âge de 29 ans, en se défenestrant

Mais la légende Ran Hang continue : ses clichés émeuvent, d’Amsterdam à Londres en passant par Cologne et Paris. Sa sensibilité, son humour, mais surtout son talent ne cesseront de marquer les esprits.

ARTICLE 5

Photographe jusqu'au bout des pointes

Sepembre 2018 - Inès T.

J'espère que vous avez passé de bonnes vacances et que votre rentrée se passe bien ! Personnellement, cet été, je me suis replongée dans les méandres d'Instagram pour redécouvrir un artiste que j'adore. Célèbre auprès des danseurs, il sera le sujet de mon article de Septembre. Nous mêlerons ici photographie, dynamisme et discipline sportive. Cette fois, rien à voir avec le sport de combat, puisqu'il s'agit de Jordan Matter, un passionné de ballet. Si vous ne le connaissez pas mais que l’innovation, la danse et/ou la photographie vous intéressent, je vous conseille vivement d’aller jusqu'au bout de cet article !

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Un féru du tutu

 

Jordan Matter est un photographe New Yorkais fasciné par la danse. Il combine cet art à la photographie à l’occasion de ses shootings photo en collaboration avec des danseurs formidables. Certains sont ou deviennent eux-mêmes célèbres grâce à leur talent : Anna McNulty, Kylie Shea, Alex Wong, Lizzy Howell, Sofie Dossi et bien d’autres !

Vous pouvez le voir sur l'échantillon de photos ci-dessous, Jordan ne manque pas d'imagination pour mettre en avant ses modèles. Qu'importe le lieu où il décide de faire ses séances photo, il trouvera toujours, à l'aide des danseurs, de quoi rendre le cliché invraisemblable, décalé, loufoque... 

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La danse, c'est sympa. What else ?

Un concept follement innovant

Avez-vous une idée de la durée moyenne d'un shooting photo de cette qualité sans préparation au préalable ? 1 heure vous dîtes ? Raté ! Jordan est à l'origine du "10 minutes" Challenge. Il commence dans un lieu choisi, avec son ou ses modèles. Un chrono de 10 minutes tenu par un(e) assistant(e) et c'est parti ! Jordan et ses modèles s'embarquent dans une course folle, à la recherche du meilleur spot pour la meilleure photo. Le lieu en question peut être un aéroport, une bibliothèque, une école, la rue, un supermarché... Il ne se ferme à aucune possibilité. 

A travers ses vidéos, on peut assister au challenge et voir à quel point il peut être difficile à suivre, autant physiquement (quand il fonce dans la foule) que psychologiquement (il est capable d'inventer une situation à mettre en scène, rien qu'en apercevant un objet).

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Vous pouvez retrouver les photos prises lors de ces challenges en cliquant sur le bouton ci-dessous :

Cette passion, Jordan la partage avec son jeune fils, Hudson Matter, qui a lui aussi ouvert un compte Instagram. Difficile de faire la différence entre les deux photographes, tant Hudson est doué. 

Jordan Matter

ARTICLE 4

L'art de l'épée

Avril 2018 - Astrid C.

En cette période d’ivresse sportive transmise par les Jeux Omnisports, quoi de mieux pour prolonger la fête qu’une exposition photographique mettant en valeur l’escrime ?

Allez, jetons un coup d’œil !

La beauté du sport :

 

De manière générale, le sport est un modèle photographique unique. En effet, les clichés que l’on en retient sous empreints d’émotions : la détermination, la souffrance, l’épuisement, la joie, la déception. Tout y passe. C’est un bon moyen d’immortaliser des moments qui n’ont pas leur pareil, pour pouvoir les revivre encore et encore, sans se lasser de l’ivresse qui nous a envahi au moment où la photo a été prise. Une photo sportive est une production qui n’a pas son double, car à chaque instant, le mouvement est différent. Bien sûr, la variété qu’offre le sport se décline en un grand nombre de critères : le lieu, le sport, l’athlète, la compétition, l’adversaire, l’équipe, le mouvement, la saison, etc.

C’est pour ce type de raisons qu’être photographe sportif est un métier qui rencontre beaucoup d’engouement, en particulier chez les jeunes.

L’escrime, une danse chevaleresque :

 

Si tous les sports sont sujets à la photo, et que tous sans exception produisent des clichés hors du commun, l’escrime s’est progressivement fait sa place, en s’imposant comme l’un des sports les plus fascinants à photographier.

En effet, inspiré des combats chevaleresques du Moyen-Age, les combats d’escrime sont des joutes emplies de politesse, de rapidité, de dextérité et de technique. L’objectif de défense d’honneur pour lequel il a été inventé continue de faire aujourd’hui de nombreux adeptes, tant pour son histoire que pour la technique sophistiquée dont il faut faire preuve.

Un défi photographique :

 

Ainsi, capturer les meilleurs moments de chacun de ces sets de 3mn relève d’une capacité de photographie impressionnante et constitue un défi à part entière pour n’importe quel photographe. L’escrime réunit à peu près toutes les difficultés que peut rencontrer un photographe : c’est un sport d’intérieur, qui réduit considérablement l’entrée de lumière claire. La distance de la piste et les déplacements rapides des escrimeurs ne facilitent pas la tâche, puisque le photographe ne peut pas se permettre de « courir après les athlètes ».

Les résultats en sont d’autant plus spectaculaires, car ils montrent des mouvements précis et vifs parfois trop furtifs pour l’œil nu.

Et maintenant, si on allait voir ?

 

Depuis fin mars à Lille, au Biplan, l’académie d’escrime Vauban Lille partage son sport au travers de nombreux clichés de ses adhérents et des compétitions qu’elle a hébergé. Soutenu par la mairie de Lille dans l’idée de promouvoir le sport et l’art dans un accord commun, l’académie expose l’escrime sous son meilleur jour grâce à Hervé Dansart.

Qui sera notre prochain D'Artagnan ?

ARTICLE 3

2017 dans le rétro de National Geo

Janvier 2018 - Anaïs D.

National Geographic, pour les non-initiés, c’est un peu comme ces vieux journaux qui traînent dans les rayons de la médiathèque du coin ou qui s’entassent dans la salle d’attente du médecin. Au mieux, l’iconique cadre jaune de la couverture attire l’attention – et puis cela s’arrête là.

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Et pour tous les autres, les photos du magazine captent l’œil et instillent toujours plus d’émotions dans le regard. La qualité des photographies publiées est mondialement reconnue. Et pas que : National Geographic décerne notamment un prix afin de désigner le National Geographic Travel Photographer de l’année. De quoi donner envie de voyager depuis son canapé… surtout en cette période hivernale !

 

Mais il n’est pas seulement question de voyages. D’autres clichés font parfois réfléchir sur des causes qui ont marqué l’année ou qui sont, au contraire, passées inaperçues aux yeux du grand public. D’autres enfin, sont tout simplement des photographies que nous n’aurions pas l’occasion de voir ni de prendre en temps normal ; des images d’aventure, d’excursions au plus près de la nature ou des populations locales. Pas forcément des plages paradisiaques faites de sable fin, des couchers de soleil au-dessus de la mer…

 

Alors, à quoi ressemblent donc ces clichés ?!

 

National Geographic vient à ce titre de publier les meilleures photos de l’année 2017, celles qui ont marqué la rédaction ou qui ont eu le plus de succès dans les catégories voyage, aventure… Pour tous ceux qui ne connaissent pas ce magazine, ou pour ceux qui ne se lassent pas de ces merveilleux pixels : à défaut de pouvoir les toucher du doigt sur papier glacé, voilà quelques clichés qui ne devraient pas vous laisser indifférents.

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Pour le plaisir des yeux, il vous est vivement conseillé de les consulter sur ordinateur et non sur téléphone, afin d'autant plus les apprécier !

Scientifiques tentant d'approcher une girafe pour la saisir, au Loisaba Wildlife Conservancy et Leparua Community Conservancy.

"How to Save The World's Tallest Animal," juin 2017, par Ami VITALE

Si cette courte sélection vous plaît, vous pourrez retrouver davantage d'images sur cette page, celle-ci, ou encore ici, ou même ici !

ARTICLE 2

Objectif zéro gâchis !

Décembre 2017 - Inès T.

« C’était très intéressant de voir le nombre de personnes qui s’arrêtaient, surprises de voir qu’une baguette ou une pomme avait été jetée à la poubelle sans raison. »

Je reviens aujourd’hui pour vous présenter une artiste un brin particulière. Il s’agit d’Aliza Eliazarov. Armée de son appareil photographique et de son envie d’élever les consciences, cette jeune artiste américaine décide de se dresser contre le gaspillage alimentaire.

Le gaspillage alimentaire, au fond, c’est un sujet qui touche tout le monde.

Chacun est amené à gaspiller ou bien à s’étonner devant une benne remplie d’aliments encore comestibles.

La différence entre Aliza et la plupart des gens, c’est qu’elle a pris l’initiative de mettre sa dénonciation en scène.

L’histoire de sa lutte contre le gaspillage alimentaire commence en 2011, un jour où elle expose son œuvre près d’un supermarché, dans les environs de l’Université de Columbia. Remarquant que son art ne laissait pas les passants indifférents, Aliza se sent alors encouragée et perçoit le réel potentiel de son idée.

C’est donc à partir de ce moment-là que le projet « Waste Not » voit le jour. Inspirée par les peintres européens du XVIIe siècle, tels que Giovan Battista Recco, cette jeune brooklynienne emprunte l’aspect esthétique des natures mortes dans ses photographies. Elle souhaite alors montrer la beauté de ce que l’on gaspille. Lors d’une interview par TakePart, elle déclare « I was trying to figure out how to show this food that gets wasted in this beautiful way ».

« Dieu a dit :  "Je partage en deux,

les riches auront de la nourriture,

les pauvres de l’appétit."  »

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- Coluche

Avec le temps, son projet s’élargit. Jusqu’alors, elle dénonçait le gaspillage alimentaire en prenant des photographies présentant la nourriture toujours consommable sous son plus beau profil, dans le but de donner aux gens l’envie de savourer un aliment qui était pourtant destiné à finir dans une benne.

Après la dénonciation, Aliza apporte une solution. Elle montre, toujours à travers son art, l’exemple à suivre. Elle se met donc à photographier des associations New-Yorkaises qui distribuent de la nourriture aux sans-abris, espérant que cela puisse motiver d’autres personnes à agir de la même façon ou bien à trouver d’autres solutions pour ne pas gâcher cette nourriture. Un message : Arrêtons de penser que cette nourriture est bonne à jeter et nous penserons un peu moins qu’elle est une denrée rare !

Au final, avec un peu de volonté et de la suite dans les idées, on peut faire ce qu’on veut, non ?

ARTICLE 1

Marie Bouhiron ou la percée d'une photographe amatrice

Novembre 2017 - Astrid C.

À l’occasion du Salon de la Photo de Paris le week-end du 11 et 12 novembre, le BDA vous invite à replonger dans les débuts de Marie Bouhiron en tant que photographe amatrice, depuis ses portraits novices dans les allées des Haras de Jardy jusqu’à son marathon photographique accompagnée de 3 de ses acolytes amateurs en été 2017.

le début d'une passion

Marie Bouhiron est une jeune fille de 19 ans, qui reçoit en 2014 son premier appareil photo reflex et crée sa page Facebook « bhrnphotographie » en avril de la même année. Elle partage ses premiers clichés et prend rapidement de l’expérience. En 2014, le « trend » de la photographie sur les réseaux sociaux n’est pas encore développé, et cela profite à sa notoriété. Elle s’affirme donc comme une artiste avec des atmosphères sombres, sinistres et mélancoliques.

 

A partir de septembre 2014, elle investit dans du nouveau matériel photographique. Elle ouvre à cette occasion sa page Instagram pour faire connaître sa passion à un maximum de personnes et en apprendre plus sur ce réseau qu’elle juge plus authentique.

 

Au cours de son expérience Instagram, elle fait la rencontre de plusieurs jeunes talents tels que Elliot Aubin ou Laura Bongard. Elle enrichit également son panel de modèles en affirmant son style photographique. Elle trouve son identité et parvient à dégager des émotions de ses clichés. Le mouvement, la danse, la puissance, la tristesse, le dédain et tout ce qui s’en suit frappe le spectateur de plein fouet. Les regards, la précision du cadre, des couleurs, de la lumière et des retouches créent une impression d’ensemble harmonieuse et touchante, témoignant d’un travail de qualité.

Une montée de « la mode de la photo » apparait, avec de nombreux jeunes qui tentent de créer une page de clichés, mais plutôt dans l’espoir de se faire connaitre et d’acquérir une notoriété que pour le partage d’un loisir voire d’une passion. Le nombre de ces comptes « putaclics » augmente de jours en jours entre 2014 et 2016, et détruit peu à peu l’intérêt que les jeunes accordent à la photo. Les travaux qualitatifs et artistiques se perdent dans le flot des publications sans intentions artistiques.

Etre photographe c'est tendance ?
un style bien à elle

Marie est une photographe qui s’implique un maximum dans son travail, qui partage plus qu’un instant de shooting avec ses modèles, comme le démontre les témoignages variés présents sur son site. Elle fait régner la bonne humeur tout en agissant de manière professionnelle. Elle tient à se distinguer de son père, photographe, spécialisé dans les paysages et prise de vue aériennes, en se focalisant sur des shootings posés, des portraits et la création artistique par le biais de la retouche.

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Son style de photo a suivi une évolution au fur et à mesure de son perfectionnement. Elle débute avec des photos très vivantes dans les allées vertes des Haras de Jardy. Avec le temps, ses clichés deviennent plus sombres, autour de lamentations, de situations dramatiques et d’atmosphères sinistres. Elle découvre et approfondit son aisance à manipuler le logiciel de retouche Photoshop pour parvenir à faire d’un cliché vif une véritable œuvre d’art.

un amour du sport

Cavalière passionnée, Marie apprécie les photos équines, et dédie même une page Instagram aux clichés concernés. A ce nom, elle immortalise des concours de dressage, de sauts d’obstacles, de spectacles mais également des shootings entre des propriétaires et leurs montures. Elle reste également une fan des figures artistiques en compagnie de l’animal.

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Par la suite elle rencontre via les réseaux la danseuse classique Loriane, élève du Conservatoire de Boulogne-Billancourt, avec qui elle initie les shootings autour de la danse. Marie essaie au maximum de créer, selon ses propres mots, "une harmonie entre le modèle et son environnement". Le lien peut paraître évident, mais elle tient à préciser que parfois des changements de lumière, de mouvement, de position ou même d’atmosphère s’imposent pour obtenir un résultat fluide et naturel. Accompagnée de la danseuse, elle tente de nouvelles choses et s’éprend des contrastes entre la tenue classique et les environnements urbains ou forestiers. Les shootings s’enchaînent, les décors varient, le sport est à son apogée dans sa plus belle représentation.

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